Hello les guildoux !
C'est déjà la quatrième édition de notre chère gazette. Les nouveautés ne sont pas d’actualité, en effet notre Shoupi, rédactrice en chef bien-aimée, est en congé ce mois-ci ! Du coup c’est à ses deux acolytes de s’occuper du job! M'enfin, pour connaître toute l'actu, il vous faudra lire les news dans leur intégralité !
- Reiji & Kioki
Les (courts) commandements de Jupiter
Avril, certains l’auront passé en ville comme d’hab’, d’autres dans une quatrième dimension… Eh oui, ça aura bougé à Saphael, qui depuis le 13 Avril a 6ans ! De plus, de nombreux membres ont enfin levé le campement qu’ils avaient installé à Ilya, Kaslow et Technopolis pour prendre la route vers le Port Escarpé et tataner des gélapins dans le but de passer au mythique niveau 100, et de devenir l’élite des noobs.
Sur le forum, c’est un vent de grand froid et de calme qui se repend. On espère que l’été arrivant réchauffera les cœurs et fera monter les statistiques de flood en même temps que le thermomètre !
Jupiter a aussi une pensée émue pour notre cher Picsou (Lokky) … <3
- Reiji
Chronique de Vesta
Erased
Mon nom est Satoru Fujinuma, mangaka qui n'arrive pas à faire carrière. Je suis doté d'un pouvoir assez contraignant. Moi, pourtant de nature réservée, vis à certains moments des "rediffusions". Je me retrouve quelques temps en arrière, avant un événement bien précis, que je dois alors empêcher à tout prix.
Suite à une série d'événements me rappelant mon passé oublié, je fais alors face à la plus grosse rediffusion possible: me voilà revenu plus de 10 ans en arrière.
Mon but? Empêcher une série de meurtre. Si j’échoue ? La prison. Mon allié ? Le corps de mes 8 ans, et mes souvenirs enfouis.
Et si l'on réparaît les erreurs du passé ?
Reiji: Une petite déception concernant l'identité du personnage recherché, qui est téléphonée à des kilomètres. Sinon très prenant et un super dénouement.
Kioki: Une histoire originale qui suit une évolution logique avec des rebondissements, une intrigue qui plonge le spectateur au cœur même des péripéties mais une fin un peu prévisible.
- Reiji
Jumelle Sacrificielle
La rédaction est obligée a l'approche de cette partie, de prévenir sur le contenu a venir.
-18 WARNING -18
- Chapitre 2:
- Après que ce gros porc brutal se soit endormi, je me levai et me rhabillai avant de descendre discrètement au rez-de-chaussée désert et sombre. Je saisis une grande assiette, empilai quelques aliments bien cuisinés et odorants de la cuisine que j'avais eu du mal à trouver, les servantes m'ignorant habilement, comme à leur habitude, et je partis très rapidement de cet immonde endroit malsain. Lorsque je rentrai enfin à la maison, je me déshabillai et m'allongeai, épuisée et endolorie par les coups du vieil aristocrate, à côté de Feän qui me sermonna silencieusement que je pourrais quand même faire un effort pour m'habiller. Mais je n'avais pas vraiment pas la force de le faire.Je me réveillai quand les rayons du soleil passant à travers les trous de notre maison frappèrent mon visage. J'étais couverte, certainement Feän. Je me levai lentement en grimaçant de mes douleurs rénales et m'habillais avec les précautions nécessaires pour ne pas chuter. Cet enfoiré de profiteur n'y était vraiment pas allé de main morte la nuit dernière, je ne m'en étais pas autant aperçue.Oreillers alourdis par les poids à l’intérieur placés, vêtements enfilés, cheveux teints, chapeau posé et écharpe cachant la moitié de mon visage, j'affrontai avec supplice les doux rayons sans pitié du soleil. Le vin n'avait pas eu bon effet sur ma tête, la journée s'annonçait bien difficile, sans parler que je devais finir la matinée à labourer la terre et y enfoncer des graines, puis partir pour le château de ma chère et tendre maman afin de les débarrasser de leurs gênes.Je pris la fourche rouillée appuyée sur le muret de la maison vide. Les enfants étaient partis se faire embobiner par les discours faux de l'instruction religieuse, aussi appelée éducation. Je n'avais donc qu'à passer le temps long dans cette boue froide et pleine de cailloux pour y insérer les bulbes qui leur permettront peut-être de vivre jusqu'à l'hiver prochain. Ce que ma vie pouvait être répétitive et longue, pourquoi mon abruti de père s'était-il mal débrouillé lorsqu'il m'avait faite tomber? N'aurait-il pas pu simplement me jeter brutalement au sol comme tout bon père voulant éviter à sa fille de subir cette vie infernale? Il avait décidément tout raté jusqu'à la fin celui-là.Alors que je m'acharnais avec la force que je n'avais pas sur un bloc de terre dure en m'apitoyant avec colère sur mon sort, je distinguai un morceau de tissu délicatement rosé aux motifs floraux. Je me levai et découvris, en me retenant de soupirer, la fille du boucher qui travaillait à quelques maisons de la mienne. Que me voulait-elle encore? D'après son esprit, c'était à propos de son père, d'un homme plutôt charmant, de ses robes et de son avenir. Elle voulait donc surement entamer une longue conversation avec moi, mais je n'avais pas le temps bon sang! Ces gens ne travaillaient-ils jamais?- Si tu veux bien m'attendre sur le petit banc là-bas, me soumis-je en lui montrant un vieux morceau de bois infecté par les thermites qui gisait près du mur troué de la cabane dans laquelle je vivais.Elle me sourit, de ce sourire si innocent et hypocrite que je faillis m'arracher les cheveux pour ne pas la cogner, et trottina innocemment jusqu'audit banc. Et je continuai à m'acharner sur la terre, encore plus agacée qu'avant. Non seulement mon dos et mes reins me faisaient atrocement mal, mais en plus la petite nuit que j'avais passée commençait à me brûler les yeux, sans parler de cette pimbêche venue me parler de ses histoires d'amour auxquelles je n'accordais pas la moindre importance.Une heure ou deux passées, j'avais déjà bien avancé sur le travail du champ et cette jeune femme n'avait pas bougé d'un poil, me faisant signe de la main en souriant. J'avais besoin de m'asseoir un moment, et puis elle ne comptait visiblement pas s'en aller avant longtemps alors autant se parler tout de suite et la chasser rapidement.Je m'assis à ses côtés et la dévisageai longuement. Elle était plutôt jeune, un peu plus que moi. Elle avait un visage fin, deux grands yeux ronds noisette et un sourire d'ange. Parfaitement poudrée, elle représentait la coquetterie de cette très récente riche bourgeoisie. Sa robe était richement ornée, dentelles blanche et fils d'or, satin rosé et orangé, une vraie petite princesse. Ridicule.- C'est une amie des salons de thé qui m'a dit que tu l'avais aidée lorsqu'elle était dans une situation un peu délicate, commença-t-elle, et elle m'a conseillée, pour mon problème, de moi aussi te rendre visite. J'avais plutôt tendance à t'éviter parce que... Enfin, je préférais t'éviter vu ce qu'on disait de toi.Ce qu'elle pouvait mal mentir. Ne pouvait-elle pas être honnête et dire que parce que j'étais gros et sale on ne m'approchait pas?- Je t'écoute, me contentai-je de répondre en regardant les oiseaux s'envoler dans le ciel.- Voilà, en fait c'est mon père.Il fallait s'en douter.- Il souhaite que j'épouse un homme de bonne famille qui dirige de très bonnes entreprises à Neltildi. Mais moi, je suis sincèrement amoureuse du fils du tisserand à l'autre bout du quartier. Alors comment puis-je l'annoncer à mon père sans qu'il ne me gronde? Et dois-je vraiment le faire?Ce que cette histoire pouvait semblait cliché ! La petite fille est promise à un homme mais désire éperdument épouser un autre, plus noble d'esprit et respectueux, enfin c'est ce qu'elle pensait car je savais pertinemment que ça n'était pas du tout le cas. A vrai dire, ce fils de tisserand était une véritable ordure, et une de la pire espèce. Il se cachait derrière son image délicate une personnalité des plus manipulatrices. Tout ce qu'il cherchait c'était les femmes les plus rentables pour son affaire, qui lui permettraient de lier deux affaires et d'avoir des rendements plutôt bons. Ainsi, c'était un vrai chasseur, n'hésitant pas à baiser sauvagement même les plus vieilles femmes pour s'en mettre pleins les poches.- Tu pourrais certainement vivre une histoire avec lui, réfléchis-je en constatant que l'affaire de son père était l'une de plus rentables du quartier, mais pas une histoire d'amour.- Comment ça? s'inquiéta-t-elle.- C'est assez simple, expliquai-je. Tu vois, ce bel homme délicat qui attire les femmes comme des mouches sur un bœuf, eh bien ce n'est pas seulement sur les rendez-vous qu'ils les attirent. Tu n'as qu'à le suivre toute une journée pour t'apercevoir qu'il séduit tout ce qui est riche et le met dans son lit. Il ne correspond certainement pas à ce que tu attends de lui, donc vivre une histoire avec lui serait faire perdre de l'argent à ton père et te faire tromper sans cesse. Si par contre tu épouses l'homme d'affaire de Neltildi, tu rendras ton père fier de toi, riche et tu te feras trompée aussi souvent. Tu devrais donc juste te taire et obéir, ça me semble un peu brut comme réponse mais les faits sont là. Observe cette ordure faire et tu verras ce qu'il conspire par toi-même.La jeune femme avait les larmes aux yeux. Bon, j'avais certes été peut-être un peu crue sur ce coup-là, mais je ne pouvais pas la laisser se perdre de cette manière là. La vie d'une femme dans ce monde n'était déjà pas très agréable, mais en plus si elle minimisait ses chances de bonheur ce serait une véritable catastrophe.Elle me remercia cependant en un sourire forcé, épongeant les larmes de ses yeux avec un tissu de soie, et s'en alla un peu apitoyée vers les quartiers plus fréquentés. Il ne fallait pas s'attendre à ce que je sois très compatissante pourtant, elle devait avoir été avertie. Et je me demandais bien pourquoi ces femmes me faisaient autant confiance, je pouvais leur dire des mensonges après tout. Que ces dames bourgeoises avides d'or pouvaient être naïves! Mais là n'était pas la question. Un de ces vieux porcs m’avait demandé de réaliser quelques réparations dans leur habitation, il me fallait donc me dépêcher.Je posai différents outils dans un chiffon avant de nouer le tout et de partir en direction des faubourgs les plus riches du royaume. C'était un jeune boulanger qui m'avait demandé de lui réparer sa cheminée qui ne tirait plus assez pour cuire son pain. Je m'en allai donc le rejoindre. C'était un jeune homme bien fait, une barbe naissante et un corps puissant. Il n'avait pas de femme, pas d'héritiers légitimes, ni illégitimes apparemment, il vivait juste seul et profitait bien de sa vie.Il me conduisit dans les fours. Je penchai ma tête en direction des hauteurs de la cheminée, découvrant avec surprise que des hirondelles avaient installé leur nid plus haut. Etaient-elles complètement suicidaires ou le froid leur retournait-il la tête? Se mettre directement dans le four, elles n'avaient vraiment pas peur celles-là!Je pris mes ustensiles de fer froid et entrai dans la cheminée encore tiède. Je poussai le nid délicatement pour que les œufs ne s'écrasent au sol. Je grimpai ensuite et le poussai à l'extérieur de la bâtisse pour que leurs parents puissent les transporter aisément ailleurs, ils n'avaient rien à faire ici ces abrutis. Je m'apprêtais, une fois le travail fait et l'embouchure de la cheminée dégagée, à descendre lorsque je glissai et restai coincée. Ça, ce n’était pas de chance, j'étais complètement compressée par les parois. Elles ne m'avaient pourtant pas parues si oppressantes lorsque je montai.Deux mains fines agrippèrent soudain mes chevilles rembourrées et tirèrent dessus. Je m'écroulai dans la cendre du four en remerciant la servante qui m'avait aidée puis, avec un peu de mal je dois bien l'avouer, je sortis de l'objet en indiquant que le tout était dégagé. Je repris mes outils, les entourai du chiffon et partis, noire de suie et grise de cendre, du bâtiment en prenant mon argent et saluant le boulanger. Il ne me restait plus qu'à retourner travailler quelques heures avant de rejoindre le château des seigneurs vi Ungwe et en Faroth.Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que Vorondil accoure vers moi, seul. Où était sa sœur? C'était étrange qu'il se balade sans elle.Il tira sur mon pantalon rembourré et se mit à courir, et donc moi avec, vers les quartiers peu fréquentables du royaume. Qu'est-ce que ces enfants avaient encore fait? Je le sus très rapidement. Feän se battait rageusement contre plusieurs gamins des quartiers, accompagné d'Idril presque plus efficace que lui. Je leur criai avec ma grosse voix dessus pour qu'ils arrêtent quand les gamins qui se battaient se jetèrent sur moi et me frappèrent en m'insultant de petit gros. Je n'étais certes pas très grande, mais nul besoin de me le rappeler sans cesse.Soudain, des adolescents ayant pour ferme intention de me tabasser à mort avec d'autres petits gamins prétentieux et mal élevés arrivèrent. Idril cassa le nez d'un des enfants qui lui rendit méchamment son coup en l'insultant de putain. Feän lui mit un autre coup, d'autres enfants se jetèrent sur lui, certains de loin lui lancèrent des pierres et moi je subissais les coups de pieds dans le ventre des adolescents un peu trop baraqués pour moi. En fait, ce n'était pas exactement ça. J'aurais très certainement pu leur faire leur fête sans aucun problème mais ils se seraient posés des questions sur mon état physique, et je ne pouvais pas prendre ce risque. Je me contentai donc de subir en tentant au mieux de me cacher, espérant grandement que mon corps ne soit pas trop amoché si ma sœur devait encore m'utiliser. Et pour cela, les oreillers étaient drôlement pratiques, car en plus d'atténuer les coups ils absorbaient aussi les bleus. Presque que du bonheur.Après des heures de bagarre enragée, Idril et Feän firent fuir leurs assaillants en un cri de guerre commun, ce qui me fit mourir de rire et qui déclencha un dernier instant de colère chez les adolescents qui abandonnèrent et disparurent. Je ne pus m'empêcher encore d'éclater de rire et me relevant mollement. Ces petits étaient parfaits, un sale caractère accompagné d'un instinct débrouillard comme il ne pouvait y avoir. Je les avais peut-être mal éduqués, mais je les avais bien formés !Ils m'aidèrent à me relever en me demandant si j'allais bien. Je ne pus leur répondre, le fou rire dans lequel j'étais partie m'en empêchait. Feän avait l'un de ces caractères impulsifs qui le poussait à toujours se battre même quand il ne le fallait pas, tandis qu'Idril me ressemblait énormément, avec des coups puissants et précis qui faisaient peur aux hommes. Vorondil, lui, était peureux comme il n'y avait pas mais il était encore trop jeune pour se défendre, je lui apprendrais très certainement un jour. La raison de leur conflit m'intéressait tout de même, je voulus donc en connaître un peu plus sur les circonstances qui les menèrent à cette issue.- Ces connards ont insulté Idril de putain du sale gros, marmonna Feän en frappant une pierre et regrettant rapidement son geste.- Moi je me suis juste battue parce qu'ils t'insultaient d'incapable Ulswarth, précisa faussement innocente la jeune fille.- Laisse-les dire Idril, réussis-je à articuler malgré le fou rire qui me reprenait, j'en ai rien à faire. Concentrez-vous plutôt sur votre instruction pour obtenir un avenir plus radieux que le mien.- Je préfère largement notre pitoyable vie à la leur, dirent en cœur les deux enfants en me faisant complètement exploser de rire à ne plus pouvoir m'arrêter.Mais quels monstres ces gosses! Pourquoi ne leur avais-je pas donné une meilleure éducation que cela? Ils commençaient à me ressembler les pauvres.Vorondil ouvrit la porte de la maison et nous nous assîmes en nous toisant du regard. Feän céda le premier et sourit, ce qui fit rire Idril et bientôt toute la famille. Ça avait été la petite pointe de gaieté de ma dure journée, j'étais soulagée. C'était plutôt agréable en fait de se battre sans trop de raison particulière, même si j'aurais vraiment préféré défigurer ces enfoirés de prétentieux de petits bourgeois et fils à papa.Je n'avais cependant pas le temps de rire trop longtemps. Avec cette bagarre, le temps de conflits avait remplacé celui qui était destiné à servir pour labourer le reste du champ, et l'heure de se rendre au château de ma chère mère arrivait. Je me levai donc avec un peu de mal et saluai mes orphelins qui avaient perdu leur sourire en s'imaginant tout un tas de choses immondes sur ce qui allait m'arriver. Ils étaient au courant, en plus de mon identité, des moyens de pression exercés par ma sœur. A chaque fois que je m'approchais un peu d'elle, ils étaient tout de suite honteux et silencieux. Idril m'avait une fois avoué d'ailleurs qu'elle préférait mourir plutôt qu'on se serve de moi, ce que j'avais beaucoup apprécié de sa part mais totalement refusé. Ils ne s'imaginaient malheureusement pas à quel point je tenais à eux, c'était beaucoup plus compliqué que ça n'en avait l'air.Je les ignorai donc et me rendis avec courage au château. Je rencontrai mon semblant de beau-père près des caves à vin luxueuses des marchés, Tulkas en Faroth. C'était un vieil homme dépassé, approchant facilement les soixante et dix ans, un grand papi aux larges épaules et aux rides pendantes qui avait pris beaucoup de poids depuis qu'il avait arrêté de travailler pour les armées du royaume. Ses cheveux grisonnant s'accordaient en revanche à merveille avec ses yeux d'émeraude sombre, sa possible seule qualité. Ca n'en restait tout de même pas moins qu'un vieux pervers répugnant qui couchait avec ma mère, soit dit en passant qui n'avait que trente-cinq ans, dans les moindres recoins du château. Je les surpris d'ailleurs une fois alors que je vidais les pots de chambre dans mes grands seaux. Ils étaient tous deux là, devant moi. Ma mère, jupons relevés et haut de robe baissé, jouissait aux martellements de Tulkas en levant les yeux au ciel et bavant. De son côté, ce vieux pervers avait presque les yeux blancs tellement il s'excitait et bandait comme un lapin en chaleur. Il avait coincé Elenwë sur un buffet et la pénétrait répétitivement à n'en jamais finir. Et après on s'étonne que ses deux adorables filles, dont elle ignorait l'existence d'une, étaient de vraies putains.J'entrai dans la cour et commençai instantanément à ramasser le crottin des chevaux ainsi que les ordures jetées négligemment sur les dalles de pierre grise. La demeure n'avait rien de spécialement extraordinaire si ce n'était les sculptures qui ornaient chaque porte principale, d'une précision et d'un ridicule à couper le souffle.Après quelques longs instants à me parfumer de cette très agréable odeur d'excréments fraîchement sortis des entrailles d'un quelconque individu, je m'en allai cacher toutes ces ordures lorsqu'un rayon de lumière inquiétant s'approcha de moi avec un rire des plus innocents que je n'eus jamais connus, à m'en glacer littéralement le sang. Tintallë, éventail délicatement dentelé à la main, vêtue d'une magnifique parure de soie rouge, trottinait vers moi comme si elle attendait mon retour avec impatience. Elle marcha ensuite autour de moi, pendant que je me bousillais le dos à porter ces seaux nombreux à l'odeur répugnante, et me raconta sa longue et difficile journée. Oh oui, une très difficile journée.- Figure-toi que j'ai passé mon après-midi à discuter avec cet homme des quartiers qui fabriquent les bijoux les plus somptueux du royaume. J'ai découvert des parures incroyables, des couleurs étranges et pourtant si belles, et des jardins extraordinaires. Je me demande comment c'est possible de ne pas montrer sa richesse et pourtant d'avoir de telles propriétés en sa possession.Si elle avait été attirée par lui, c'est que forcément il laissait paraître une richesse importante.- Cette journée m'a complètement épuisée, reprit-elle, mais j'ai aussi découvert beaucoup de choses qui m'ont ravie. Alors quand mère m'a annoncé que je devais aller à la réception de la comtesse du lac brumeux, je ne m'en suis pas sentie capable.- Et tu veux que j'y aille à ta place? soupirai-je en voyant que ce qui traversait son esprit était l'habillement de ses servantes sur mon propre corps.- Oui, je sais que je t'en demande peut-être un peu mais j'ai besoin d'assister à ce banquet, tu comprends? Mère doit absolument entretenir des relations proches entre nos deux familles, mais ma journée a été si longue tu sais.Et la mienne alors? Elle s'en souciait de la mienne? J'avais passé ma journée à labourer, réparer et me battre, je n'étais pas fatiguée peut-être? Mais elle s'en fichait royalement, donc j'acceptai en soupirant. De toute façon je n'avais pas réellement le choix.Soudain, Elenwë et Tulkas sortirent du château en nous regardant du coin de l'œil et en discutant. Ma sœur se tut et fit semblant d'admirer mon travail pendant que notre mère et son nouveau conjoint passaient près de nous. Tulkas parlait de Tintallë à sa femme, qui ne semblait pas apprécier ce qu'il lui disait. A bien observer les images auxquelles il songeait, Tulkas avait la ferme intention de se faire sa belle-fille très vite et Elenwë n’aimait pas du tout les alternatives que pouvaient prendre ses actions. Donc ils parlaient d'une aventure possible avec la jeune femme, eh bien en voilà des façons de faire, il n'avait pas de honte ce vieux pervers.- T'entends ce qu'ils disent? me chuchota-t-elle tandis que je reprenais avec beaucoup de mal mon travail.- Quelque chose comme te faire baiser par Tulkas un soir.- Ce vieux pervers dégoûtant! Ca lui reprend. Ca fait des semaines qu'il harcèle mère avec cette histoire, ce qu'il peut être agaçant. Je veux bien qu'on ait beaucoup d'avantages s'il est heureux et bien portant mais il ne faut pas abuser non plus. Je ne suis pas un objet de désir et d'orgasme intempestif!- Il serait peut-être tant que tu t'en rendes compte Tintallë... soupirai-je. T'es considérée comme une fille facile dans tout le royaume, faut en assumer les conséquences.Elle me précisa alors qu'il valait mieux pour moi que je surveille mon ton si je ne voulais pas qu'un accident malheureux se produise. Je me tus. Elle me précisa avec méchanceté qu'elle ne faisait ça que pour attirer les plus grands princes et leur faire un enfant avant de pouvoir remplir les caisses vides de notre mère. Il était sûr qu'elle dépensait un peu trop son argent dans des vêtements et meubles inutiles, il lui fallait donc aussi avoir plus de rendements, mais je doutais fort que cette façon de faire attirerait qui que ce soit vers elle. Où était-ce réellement sa logique ? Elle n’en avait certainement jamais possédée. Pauvre femme…Tintallë partit et salua poliment une servante qui se dirigeait vers moi avec un sourire forcé qu'elle perdit dès que la jeune femme fut passée derrière elle. Puis elle jeta son seau d'ordures venant de la cuisine avec les miennes en se plaignant qu'elle était insupportable. Elle me demanda alors si j'allais bien. Elle faisait partie de ces rares personnes à connaître ma véritable identité si bien qu'elle s'inquiétait à tord et à travers.La nuit bien tombée, je me dépêchai de terminer le rangement des déchets quand deux servantes m'invitèrent discrètement à les suivre. Ce foutu banquet auquel ma chère sœur n'était même pas capable de participer par sa "dure journée". Une fois dans les sous-sols réservés aux servantes, elles me déshabillèrent – comme si je n'étais pas capable de le faire moi-même – et me nettoyèrent soigneusement. Je fus ridiculement coiffée, les cheveux tirés, tressés et ornés de bijoux de grande valeur qui poussaient mon instinct de voleuse à bout. J'enfilai ensuite des jupons de grande qualité de tissu, blancs, ainsi qu'un corset très serré qui m'empêchait de respirer. C'était une horreur ces manies bourgeoises de vouloir paraître belle. Une fois bien compressée et les seins nus passés au dessus de l'objet qui m'étouffait, on me fit enfiler une robe lourde et douce, ornée de fils d'or et de dentelle blanche de toute part. Un énorme décolleté dévoilait à merveille cette vulgaire paire de seins qui auraient presque pu être sortis de la robe qu’on n’aurait quasiment pas vu de différence. Enfin, une ombrelle blanche me fut prêtée et je me transformai en Tintallë.Je sortis alors des cuisines, quartier général des servantes, pour tomber nez-à-nez avec ma mère qui s'étonnait de m'en voir sortir. Elle commençait à avoir quelques rides mais était toujours d'une beauté saisissante malgré son âge. Ses yeux rouges sombres contrastaient à merveille avec sa chevelure de platine, et son imposante poitrine dont je n'avais pas héritée me narguait d'une force à me les imaginer les percer avec une aiguille. C’était frustrant de voir son presque double avec quinze années de plus et beaucoup plus joli que vous, vous ne pouvez pas savoir.Elle ne dit pourtant rien et passa en me souhaitant une agréable soirée. Je m'en allai rejoindre le carrosse qui m'attendait dans la cour que j'avais nettoyée, où les chevaux faisaient, à mon plus grand agacement, encore leurs besoins, comme s'ils ne savaient faire que ça, et le véhicule partit en direction du château de la comtesse du lac brumeux. L'intérieur était minuscule et pourtant bien orné. De la fourrure sombre et claire, du cuir, de l'or, le luxe à l'état pur. Même les rideaux étaient en velours pourpre, c'était absolument affligeant. Dépenser autant pour un simple moyen de transport.La petite porte s'ouvrit et je descendis, aidée d'un jeune carrossier qui regarda mes seins avant mon visage. J'avançai alors lentement, observant avec dépit que les nombreux aristocrates déjà présents étaient presque tous accompagnés de plusieurs femmes qui riaient à leurs plaisanteries ternes. Je passai l'allée de dalles blanches pour entrer dans la forteresse de la comtesse, une vieille dame hautaine qui tentait de se conserver sans espoir. Elle était encore plus effrayante poudrée que non-poudrée. Elle me salua néanmoins d'un sourire que je lui rendis et j'avançai un peu plus dans cette demeure respirant les messes basses et l'envie. Un homme que je ne connaissais pas, un homme d'âge mûr au sourire étrangement effrayant qui pensait pouvoir me soûler pour me mettre dans son lit, m'offrit une coupe d'alcool que j’acceptai timidement. Tintallë se faisait sans cesse passer pour une fille discrète et sensible, donc je n'avais qu'à l'imiter selon ce que ces hommes s'imaginaient. Elle m'avait également dit qu'elle visait l'un des invités et que si je ne me rapprochais pas de lui, c'était terminé. L'un des fils de la comtesse, un certain Mahtan, un grand étalon qui appréciait particulièrement les femmes plutôt plus âgées que lui. Je n'avais pas beaucoup de chances de le séduire mais il fallait tenter le coup après tout. Non, tenter ne suffisait pas, il fallait que je m'y mette à fond, c'était la sûreté des enfants qui était en jeu là, pas la mienne.Je me promenais discrètement, éventail légèrement agité et cachant mon visage en main. Des hommes, vieux, bedonnants, jeunes, petits, grands, maigres, barbus, soignés, se pensant drôles, mais pas de Mahtan en vue. Tintallë l'avait rencontré une fois et n'avait que très peu discuté avec lui, je savais donc à quoi il ressemblait mais comment le trouver dans une foule aussi importante que celle-ci? Elle en avait de bonnes celle-là!C'est alors que je crus le reconnaître. Je m'avançai alors lentement vers lui puis remarquai qu'il draguait une femme, une un peu plus âgée que lui, qu'il pensait bien se faire dans les heures qui suivaient. Je l'observai donc avec nulle discrétion, jetant de temps en temps des coups d'yeux à leurs gestes. Il finit par enfin le remarquer et me sourit. Je me cachai derrière mon éventail en soupirant. Enfin, il en avait mis du temps. Seulement, il n'avait pas plus l'air attiré que ça, c'est la paire de seins de cette femme plutôt âgée qui l'intéressait. Il la séduisait lentement mais surement, jouant sur ses sentiments et ses souvenirs visiblement. Astucieux, très astucieux, quelle personne intelligente.Soudain, un homme me proposa un verre. Je tournai la tête. Il ressemblait beaucoup à Mahtan, mais ce n'était pas lui. Il était un peu plus jeune, mais pas énormément, et était beaucoup moins observateur des autres femmes si ce n'était moi. Il prenait donc les proies les plus faciles, il n'était pas très combattif.Je regardai rapidement du coin de l'œil le convoité Mahtan qui avait abandonné sa conquête quand son mari était venu la récupérer en lui tripotant grotesquement les seins, signe évident qu'elle lui appartenait à lui et non au fils de la comtesse. Il lui sourit faussement et se dirigea vers nous, son sosie plus jeune et moi. Il prit un verre et me chuchota à l'oreille qu'il m'avait vue le surveiller toute la soirée. Non, sérieusement il le croyait? C'était complètement dingue, quel sens étonnant de l'observation! Je me contentai de me forcer à rougir derrière mon éventail, ce qui le fit sourire. Il m'aurait, d'après son esprit, préféré avec un peu plus de volume et d'âge mais je lui convenais parfaitement. Aussi, il me présenta son petit frère, debout à côté de moi. C'était donc pour cela qu'ils se ressemblaient autant.Ils m'emmenèrent dans les jardins de la demeure en me contant leurs histoires d'enfants agités, enfin ce qu'eux appelaient agités, puis ils continuèrent à parler, encore et encore, et moi à essayer de rire à leurs plaisanteries minables. Ce fut un long moment que nous passâmes à rire faussement et apprécier sans aucune émotion notre balade. Nous nous assîmes alors soudain sur un banc autour duquel il y avait de nombreux buissons hauts parfaitement taillés et des arbres immenses. Ils me présentèrent cet amas sombre et touffu comme la forêt artificielle de leur mère. C'était un tout petit bois entouré d'épais feuillages vert sombre, rien de bien extraordinaire et qui pourtant paraissait les fasciner à en parler pendant plusieurs dizaines de minutes chacun. Je crus que ça n'allait jamais finir, mais je me contentais d'écouter attentivement en souriant et visionnant leurs souvenirs attachés à cet endroit, dont quelques uns qui n'étaient pas très sains. Ils me proposèrent alors de le visiter en leur compagnie, ce que j'acceptai malgré moi avec un sourire forcé.Au bout d'une bonne heure de marche à tourner en rond dans l'obscurité et écouter les récits interminables de ces hommes, nous nous arrêtâmes soudain et les deux hommes me dévisagèrent. Le voilà le point où ils voulaient en venir ces gros porcs. Je les regardai faussement surprise et Mahtan caressa délicatement ma joue avant d'appuyer sur ma tête à m'en faire agenouillée. Mon genou s'érafla, ce n'était pas très agréable. Il m'avoua qu'il préférait les femmes plus âgées pour leur expérience et retira lentement son pantalon. Puis il saisit mes joues en imaginant ce que j'allais lui pas très agréable mais occupant sa soirée. Si je le faisais ainsi, il ne souhaiterait pas spécialement revoir ma sœur, je devais donc y mettre le paquet comme ces prostituées qui passaient leur temps à ça, et ce n'était pas tout à fait faux d'ailleurs, je passais beaucoup de temps à me faire défoncer pour les beaux yeux de ma sœur.Il m'ordonna alors de le lécher et j’exécutai ses désirs, luttant contre la nausée qui m’envahissait – je détestais faire ça. Je le sentis alors se baisser lentement et s'asseoir en appuyant un peu plus sur ma tête. Imiter Tintallë était fatigant, et ce que je pouvais avoir sommeil nom d'un chien.Deux mains baissèrent soudain brutalement mes jupons et le bruit des vêtements qui tombent retentit. A deux? Ils n'étaient quand même pas sérieux là, si? Visiblement. Je sentis brutalement s'insérer entre mes fesses une masse dure et chaude qui me poussait les hanches. Je forçai sur mes bras pour ne pas bousculer encore plus l'aîné qui m'avait violemment giflé pour y avoir mis les dents. Si je continuais comme ça, il allait se lasser et j'étais bonne pour rentrer dans un bain de sang le lendemain.Je regardai alors furtivement le cadet derrière moi quand les mains de Mahtan me plaquèrent sur sa verge que je recommençai à lécher tandis qu'il commençait à durcir. Heureusement, j'avais vu ce que désirait le cadet: une femme qui mouille à en mettre plein sur ses mains qui maintenaient fermement mes cuisses contractées, des jouissements, des étouffements dus au sperme que j'avalerai et une sueur à le pousser à sauvagement me déshabiller et me tripoter. Quel adorable pervers caché cette enflure. Il fallait que je coordonne l'imagination d'être ridiculement mauvaise en fellation de l'aîné et d'être divine pour le cadet. Mieux valait donner une excellente impression, c'était le mieux que je pouvais faire de toute façon.Je forçai sur mes bras et jouai un peu plus avec ma langue, commençant à sentir la pression des doigts de Mahtan sur ma nuque et son excitation monter rapidement. Le seul problème était que moi je n'arrivais pas à être excitée par la situation. Le cadet était plus martelant qu'excitant ce qui me poussait une fois de plus à devoir m'imaginer ardemment défoncée par un dieu du domaine. Et tout en se concentrant à la fois sur les mouvements de ma bouche, ce n'était pas du tout facile. Ma garce de sœur allait devoir me payer pour ça.Le cadet commença à gémir et son aîné à rigoler jusqu'à ce qu'il soupire de soulagement lorsqu'il jouit, dans ma bouche. C'était infect mais il fallait que j'avale. Donc j'avalai, encore, encore, à en avoir mal au ventre, luttant contre mon envie de vomir, tandis que le plus jeune des frères me retournait l'estomac avec la pression qu'il exerçait sur mes hanches. Mahtan me faisait mal en m'étranglant pour que je continue à avaler sans cesse, et moi je me concentrais pour mouiller plus encore pour que son frère s'en aperçoive. Et il s'en aperçut. Il se retira de moi, m'attira violemment vers lui alors que je faisais semblant de m'étouffer et me déshabilla comme s'il avait fait ça toute sa vie. Son frère se leva alors et commença à remettre son pantalon. Non, s'il s'en allait maintenant il n'allait plus spécialement vouloir Tintallë, il fallait que je le retienne.- J'en veux encore, fis-je semblant de le supplier en faisant monter de froides larmes à mes yeux et bavant encore.Il me sourit de cette fierté de domination que les hommes puissants avaient. Puis son frère m'attira sur lui en m'ordonnant de le baiser comme si c'était ma dernière nuit. Je m'exécutai en priant du regard Mahtan qui se rapprochait de moi. Il s'accroupit au-dessus de son frère en me demandant si je voulais réellement qu'il reste. En refoulant mon dégoût, je le suppliai d'une petite voix abusée en commençant à simuler mon orgasme que j'en voulais encore. C'était ce qu'il désirait, ça et que je m'étouffe en avalant et en jouissant comme une putain ayant l'orgasme le plus puissant de sa vie. Ce qu'ils étaient énervant ces aristocrates.Je gobai de nouveau son organe génital et me mit à le sucer sensuellement tandis que je sentais jouir en moi le cadet qui faisait plus de bruit que moi. Et j'exécutai tout ce qu'ils désiraient au plus profond de leur être en me répugnant de ce que j'étais en train de faire.Lorsqu'ils furent dégoulinants de sueur et moi de fluide visqueux, le jour se leva. Les deux frères se rhabillèrent et me prévinrent que l'on se reverrait bientôt avant de me laisser par terre, sourire forcé, allongée sur la terre qui se collait à ma peau humide. Mes reins et ma gorge étaient atrocement douloureux, c'était insupportable! Je m'habillai rapidement et me déplaçai discrètement en m'essuyant la bouche. Puis je traversai les jardins déserts et quittai la demeure. A l'extérieur, le carrosse m'attendait. J'entrai et nous nous dirigeâmes au château sous le sourire satisfait de ma chère mère. Lorsqu'elle fut partie, je me précipitai en grimaçant dans les cuisines de la demeure vi Ungwe. Les domestiques me dévisagèrent avec horreur et me déshabillèrent rapidement en observant avec stupeur les égratignures multiples de mes jambes et mains.Tout à coup, Tintallë arriva en trombes dans la pièce en me demandant si j'avais correctement fait ce qu'elle m'avait demandé. Je lui répondis qu'ils comptaient la revoir très rapidement et elle sourit avec une satisfaction froide avant de quitter la pièce. J'enfilai rapidement mes oreillers et vêtements avant de me masquer et de sortir par la fenêtre. Mes muscles me tiraillaient à un point inimaginable, c'était atroce. Mais je courus jusqu'à la maison comme je le pus, boitant et trébuchant. Cette fois-ci, aucune personne n’aurait des doutes sur mon état physique même si ce n'était pas exactement ce qu'ils imaginaient.Lorsque j'entrai dans la maison, Idril donnait un morceau de pain à Feän et son frère. Les deux aînés me regardèrent en fronçant les sourcils, je me contentai de les ignorer et de prendre ma fourche. Il fallait que je me défoule sur quelque chose, alors autant travailler.
- Kioki
Le Message d'Hermès
[size=12][size=16]Le Temple de l'Oracle
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♜Sénateurs :
Richesse : Vous conserverez tout, vous ne perdrez rien. Votre radin’attitud’ prend le dessus sur vos envies d’acheter. Taux de conneries : Le négatif ne pourra s’emparer de vous. Vous êtes dans un élan de bonne humeur, de gaieté sans pareille, d’une habileté déconcertante. En revanche, veillez à ne pas être trop “lourd” avec vos blagues carambar, certains n’apprécieront pas du tout… Réussite : Soyez attentifs à chacun de vos mouvements, chacune de vos pensées, car aller trop vite pourrait être cher payé.
♕ Caesar :
Richesse : Mercure semble être de votre côté ! Le commerce vous sera profitable à vos heures de marchandage. Veillez cependant à ne pas trop en faire, les mauvais regards s'abattront possiblement sur vous et vous pourriez en payer le prix fort. Taux de conneries : Tous aux abris ! Entre les vannes à deux balles et une maladresse permanente, vous risquez de recevoir plus d’une baffe ! Réussite : Il n’y aura certainement aucun problème, à condition que vous fassiez attention à ce que vous faites.
♗ Centurions :
Richesse : Pluton renfloue vos caisses ! C’est le moment de jouer. Attendez le bon moment pour vous lancer dans la quête aux pièces d’or gratuites, et le tour sera joué. Taux de conneries : Vous serez d’un sérieux ennuyant. Vos sautes d’humeurs ne vous feront pas rire et vous serez trop concentré pour faire des erreurs. Réussite : Aucun problème en vue à condition que vous fassiez attention à ce qui vous entoure.
♞ Décurions :
Richesse : Votre bourse semble avoir quelques trous… Plus les jours passeront, plus vous aurez envie de jouer au mendiant dans les rues de Kaslow, d’Ilya ou de Technopolis. Vos dépenses seront de plus en plus accentuées si bien que vous aurez de mal à tenir un nombre à trois chiffres très longtemps. Taux de conneries : Soyez attentifs où vous mettez les pieds, vous pourriez tomber. Réussite : C’est uniquement en vous fixant des objectifs que vous pourrez les atteindre. Si vous ne faites aucun effort, vous allez en payer le prix.
♙ Légionnaires :
Richesse : Les dépenses seront aussi importantes que vos richesses. Il vous semblera être très pauvre par moment, mais votre motivation vous permettra de remonter la pente ! Taux de conneries : Ne vous aventurez pas dans des donjons sans vos coéquipiers, le missclick sera votre pire ennemi. Réussite : Vous saurez vous battre pour ce que vous voulez, mais faites attention quand même à ne pas trop en faire ou vous serez obligé de rester inactif quelques temps pour surmenage.
- Kioki
Voilà très chers lecteurs, c'est ici que s'achèvent ces (très) petites news. Nous vous donnons rendez-vous le mois prochain au grand complet, pour encore plus d'informations exclusives (ou pas) ! En attendant, si vous souhaitez nous faire part d'annonces / faits importants concernant la guilde (petits potins, rumeurs, screens, ou drôles d'histoires); vous pouvez nous contacter par message privé. A très bientôt !
Dernière édition par Reiji le Sam 30 Avr - 22:45, édité 1 fois